mardi 30 août 2016

Les guerres secrètes en lumière

@ DGSI, ministère de l'intérieur
Un tour de passe-passe, un rôle de composition. La religieuse était en réalité un agent du renseignement tchécoslovaque. 
@ DGSI, ministère de l'intérieur
Cette statuette creuse de 18 cm de hauteur fut utilisée par deux couples allemands qui fournissaient à la RDA des informations sur l'OTAN. Elle dissimulait un appareil photo, un code pour déchiffrer les messages et des films (micropoints). Les espions furent arrêtés en 1967.
@ DGSI, ministère de l'intérieur
Cette montre de détection d'émissions électromagnétiques permettait de localiser les micros cachés dans une pièce.

Issues de la Guerre froide ces trois pièces parmi 400 autres seront visibles du 12 octobre au 29 janvier 2017 au musée de l'armée, aux Invalides à Paris. L'exposition Guerres secrètes présentera moyens, mécanismes, enjeux, acteurs de ces modes d'action qui se glissent entre politique et diplomatie. Elle couvre une large période allant du Second Empire à la chute de l'URSS en 1991. Les directions générales de la sécurité extérieure et intérieure (DGSE, DGSI), le service historique de la défense (Vincennes), les archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine, 93), le Mémorial de Caen, notamment, ont prêté des objets. Ainsi que des institutions étrangères et des collectionneurs privés.