vendredi 27 février 2015

Légion étrangère, les futurs chefs de corps de l'été 2015

Le prochain colonel, commandant le 1er régiment étranger de cavalerie (REC, Carnoux-en-Provence) sera Valentin Seiler, actuellement en poste à l'EMA. Le colonel Emmanuel Phelut (jusqu'à l'été à la DRHAT) prendra la direction de Laudun l'Ardoise (30) où il commandera le 1er régiment étranger de génie. Le 2ème REG sera lui dirigé par le lieutenant-colonel Guillaume de Sercey (école de génie, Angers). Le détachement de la Légion étrangère à Mayotte (DLEM), aura pour chef de corps le lieutenant-colonel Rémi Bariéty (Centre d'appui aux systèmes d'information, 94). Outre-mer également, le colonel Jérôme Ransan (corps de réaction rapide, Lille) prendra le commandement du 3ème régiment étranger d'infanterie (REI, Guyane). A Abu Dhabi, le colonel Arnaud Goujon (2ème brigade blindée, 67) deviendra le patron de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE). Enfin, dernier régiment concerné par cet important mouvement (qui se répète les années impaires), le 4ème régiment étranger (RE, Castelnaudary). Son futur chef de corps, le lieutenant-colonel Nicolas Dufour (EMAT, Paris).

jeudi 26 février 2015

La Suisse et la Guerre froide

Le Mur de Berlin est tombé depuis 1989, mais la Guerre froide en Suisse vient tout juste de prendre fin. L'armée helvète a en effet terminé de démanteler, il y a quelques semaines, le dispositif d'explosifs placés sur certaines routes, ponts, tunnels et pistes d'aviation afin de protéger la Confédération d'une éventuelle invasion étrangère. La population qui connaissait l'existence de ce réseau miné, ignorait que les explosifs n'avaient pas été neutralisés.
La Suisse avait commencé à miner ses infrastructures civiles au début de la Seconde Guerre mondiale. Le dispositif avait été élargi pendant la Guerre froide (années soixante). Le nombre de sites minés se situait, vraisemblablement, entre 2000 et 3000 dans les années quatre vingt.
Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour les démanteler ? "Faute de spécialistes..." avance-t-on à Berne.

mercredi 25 février 2015

Deux fonctionnaires décorés à titre posthume

De la Légion d'honneur pour Sandrine Mortas policière de 39 ans, renversée par un scooter le 6 septembre dernier à Caen, en marge des Jeux équestres mondiaux. Elle est décédée quelques heures plus tard. Le pilote de l'engin avait été contrôlé avec 2,38 g d'alcool dans le sang.
De l'Ordre national national du Mérite pour Thierry Dumazet, sapeur-pompier volontaire, chef du centre de première intervention de Saint-André-le-Coq (63), tué dans un accident de la route lors d'une intervention, le 8 juillet 2014. Ces deux nominations sont publiées, ce matin, par le Journal officiel.

lundi 23 février 2015

Le général Puga à l'Elysée jusqu'à l'été 2016

Déjà prolongé d'un an à l'été 2014, Benoît Puga, chef d'état-major particulier du président de la République rempile pour une année supplémentaire, soit jusqu'au 31 août 2016. Agé de 62 ans, cet ancien chef de corps du 2ème REP (1996-98) occupe cette fonction à l'Elysée depuis 2010.

samedi 21 février 2015

Les Compagnons de la Libération à l'honneur le 14 juillet

Les Compagnons de la Libération et l'esprit de Résistance qu'ils incarnent, devraient être mis à l'honneur lors du défilé militaire du 14 juillet. C'est en tout cas le souhait du président de la République. La Croix de la Libération a été attribuée à 1038 hommes et femmes (6) dont 271 l'ont été à titre posthume. 
L'Ordre de la Libération a été créé le 16 novembre 1940 par l' ordonnance n° 7 du général de Gaulle. Sa forclusion est intervenue le 23 janvier 1946. Deux exceptions seront accordées par son Grand maître, Charles de Gaulle : en 1958 pour Winston Churchill et deux plus tard, à titre posthume, pour le roi d'Angleterre George VI, père d'Elisabeth II. 17  Compagnons de la Libération sont encore en vie.

vendredi 20 février 2015

Abou Bakr Al-Baghdadi, le secrétaire autoproclamé calife

On en sait un peu plus sur le chef du groupe Etat islamique (EI) Abou Bakr Al-Baghdadi. Capturé par les services américains en Irak le 4 février 2004, à Fallujah, il a été détenu jusqu'au 8 décembre de la même année à Camp Bucca et Camp Adder. Si certaines informations de son dossier demeurent confidentielles (en vertu du Freedom of Information Act), celui-ci a été déclassifié et vient d'être publié par le site US Business Insider.

Source : Business Insider/armée américaine
Al-Baghdadi apparait dans ce dossier sous le nom de Ibrahim Awad Ibrahim Al-Badry, secrétaire administratif, né à Fallujah. Il aurait été arrêté alors qu'il rendait visite à l'un des ses amis, Nessayif Numan Nessayif qui était, ce jour là, la cible des forces américaines.



mercredi 18 février 2015

Le héros canadien nommé ambassadeur

Kevin Vickers, 58 ans, le chef de la sécurité du parlement canadien qui avait tué en octobre dernier un aspirant jihadiste qui venait d'assassiner un militaire, est désormais ambassadeur du Canada en Irlande. Ancien gendarme, devenu en 2006 "sergent d'armes" (responsable de la sécurité, poste hérité de la monarchie britannique) du parlement à Ottawa, M. Vickers est considéré dans son pays comme un véritable héros depuis qu'au terme d'une fusillade, il avait abattu Michael Zehaf-Bibeau le 22 octobre (voir post). Celui-ci, converti à l'islam radical, avait tué le caporal Cirillo devant le monument aux morts de la capitale canadienne avant de s'engouffrer dans le bâtiment fédéral.

mardi 17 février 2015

Les officiers et sous-officiers tués à Albacète

Tués sur la base aérienne d'Albacète (Espagne) le 26 janvier dernier lors de la chute d'un F16 grec, les quatre officiers français viennent d'être promus, par décret du président de la République en date du 13 février 2015, à titre exceptionnel :
Le capitaine Mathieu Bigand (officier de l'air) au grade de lieutenant-colonel ; le lieutenant Arnaud Poignant (corps de officiers mécaniciens) au grade de capitaine. Le capitaine Gildas Tison (officier de l'air sous contrat) est promu au grade de commandant. Quant au lieutenant Marjorie Kocher, elle est promue au grade de capitaine. Cet accident a causé également la mort de cinq sous-officiers qui ont également été promus au grade supérieur. Tous se sont vus attribuer la Légion d'honneur, le 3 février dernier.

dimanche 15 février 2015

2015, 70ème anniversaire de la victoire : célébrations et polémique


Pour la France, l’année 2015 est « celle d’un hommage de la nation à la génération de la guerre et d’un plaidoyer en faveur de la transmission du souvenir des événements des années 1939-1945 ». Le premier temps fort du 70ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, a été l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, le 27 janvier dernier (69 000 juifs de France déportés)
Le deuxième sera constitué par l’anniversaire de la libération des autres camps de concentration et du retour des déportés. Le 26 avril, deux cérémonies auxquelles participera le président de la République, se dérouleront au mémorial de la Cité (Paris) et au camp de Natzwiller-Struthof (Bas-Rhin). Le gouvernement sera également représenté au 70ème anniversaire de la libération des camps de Buchenwald, Dachau, Ravensbrück, Neuengamme et Mauthausen où plus de 90 000 Français ont été déportés.
Seront également célébrées, les batailles de la fin de la Libération du territoire ; libération de Colmar, de l’Est mosellan, du massif de l’Authion, de Dunkerque et des poches de l’Atlantique : Royan, La Rochelle, Saint-Nazaire et Lorient. Dans cette dernière ville, le ministre de la défense devrait accueillir ses homologues européens.
Le 8 mai, à Paris, la célébration de la victoire sur le nazisme mettra à l’honneur les emblèmes remis par le général de Gaulle, le 2 avril 1945, aux régiments reconstitués de l’armée française. Le chef de l’Etat réunira le même jour des survivants de la génération 39-45, à qui il remettra la Légion d’honneur. Le 27 mai, quatre figures de la résistance entreront au Panthéon : Geneviève Anthonioz-de Gaulle, Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Jean Zay. A l’annonce, l'année dernière, de la « panthéonisation » de ce dernier, certaines associations avaient manifesté leur opposition (voir post du 20 février et du 23 mars 2014). Polémique que relance ce matin dans sa dernière lettre, l’Association de soutien de l’armée française (ASAF).

mardi 10 février 2015

Changement de drapeau immédiat pour Fidji, à l'étude en Nouvelle-Zélande

 
Drapeau néo-zélandais

Quelques jours après que le Premier ministre des îles Fidji ait annoncé la prochaine suppression de l'Union Jack du drapeau national, c'est au tour de son homologue néo-zélandais d'envisager semblable mesure. Vendredi, dans un discours prononcé à l'occasion du 175ème anniversaire du traité de Waitangi -qui scella la session des terres Maori à la Couronne britannique en 1840- John Key a estimé que le drapeau actuel "reflète l'ère coloniale et post coloniale qui a fait son temps". La fougère, marque de fabrique des All Blacks (rugby), pourrait désormais y figurer. Le débat n'est pas, pour autant, clos. Les Fidjiens ont, pour leur part, tranché. Le 10 octobre prochain, qui marquera le 45ème anniversaire de l'indépendance, un drapeau "new look" flottera. Sans l'Union Jack, ni la croix de Saint-Georges ni le lion, références à l'empire britannique. "Des symboles dépassés et inadaptés" pour le Premier ministre fidjien, Franck Bainimarama qui en a décidé ainsi (avec Flash d'Océanie).

Drapeau fidjien

dimanche 8 février 2015

Des militaires français à la frontière nigériane



Alors que des islamistes de Boko Haram ont, à nouveau, attaqué ce matin Diffa (sud-est du Niger, frontière nigériane), un détachement français composé d’une vingtaine d’hommes vient d’y arriver. Mission officielle : fournir du renseignement  aux pays africains engagés dans la lutte contre la secte. Le président nigérien y a positionné un millier d’hommes. En même temps que des policiers chargés de surveiller les camps de réfugiés venus du Nigéria et « d’intercepter » d’éventuels membres de Boko Haram, infiltrés. M. Issoufou (président du Niger) serait favorable à l’installation d’une base française à Diffa. 
Vendredi, cette ville avait déjà été attaquée par Boko-Haram (ainsi que Bosso, à une centaine de kilomètres). Un bilan fait état de 17 militaires nigériens tués et 2 disparus. Le commandant du détachement tchadien aurait été blessé. 109 combattants de la secte seraient morts dans ces combats.


mercredi 4 février 2015

117 officiers recrutés en 2015 dans la gendarmerie



17 places sont réservées aux élèves en fin de scolarité à l’école Polytechnique (2), à Saint-Cyr (13), à l'école Navale (1) enfin à l'école de l’Air (1). Autre filière de recrutement, le concours. 9 places sont disponibles pour les capitaines ou officiers de grade équivalent, issus des armées de terre, de l’air et de mer (âgés de 35 ans au plus). 24 pour les candidats titulaires d’un master (limite d’âge : 27 ans) ; 1 place pour les fonctionnaires civils de l’Etat, des collectivités territoriales de catégorie A comptant 5 ans de service (âge limite : 35 ans) ; 53 pour les sous-officiers de carrière de la gendarmerie, niveau licence (36 ans au plus). Enfin, 13 places pour les ingénieurs mais en fonction des besoins du corps (âge limite : 27 ans).

mardi 3 février 2015

Philippe Fontaine : "Tournons la page"




« Aujourd'hui, il est temps de tourner la page quant à cette épreuve, tournons-la ensemble si vous le voulez bien », expliquait ces dernières heures sur Facebook l’adjudant-chef Philippe Fontaine à ses soutiens. Le sous-officier de la Légion étrangère prenait ainsi acte de la décision du tribunal correctionnel de Marseille qui vient de lui infliger une peine de six mois de prison avec sursis dans l’affaire de l’incendie de Carpiagne, suivant partiellement les réquisitions du procureur de la République qui avait requis huit mois avec sursis (voir post des 1er et 2 décembre 2014). Cette peine ne sera pas inscrite à son casier judiciaire.
En juillet 2009, P. Fontaine dirigeait un exercice de tir au camp de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Des balles traçantes sont tirées. Un incendie se déclenche, ravage 1000 ha et blesse deux personnes. L'affaire prend rapidement un tour politique. Le sous-officier qui sert aujourd'hui au 2ème REP, avait été, au plan militaire, sanctionné pour avoir utilisé des balles traçantes mais "la gravité de l'incendie ne lui est pas imputable" avait-on alors expliqué à la Légion. Au plan civil, il avait bénéficié d'un non-lieu partiel en première instance. Il était poursuivi pour destruction, dégradation ou détérioration involontaire du bien d'autrui. Il risquait un an de prison.