samedi 26 juillet 2014

Le destin de Tom Patton

George Patton, le général qui commanda la 7ème puis la 3ème armée américaine en Europe en 1944 et 1945, avait participé aux Jeux Olympiques de 1912 dans l'équipe de pentathlon moderne de son pays. Tom Patton lui est australien et masseur sur le Tour de France cycliste, qui arrive demain à Paris, de l'équipe suisse IAM. Coureur de bon niveau dans son pays, il n'a toutefois pu percer et s'est engagé dans l'armée. Le quotidien L'Equipe dans son édition du 24 juillet a raconté la suite. "...Le dimanche 30 avril 2006, Tom Patton mène des opérations de sécurité en Irak pour le gouvernement américain. Le convoi comprend quatre véhicules armés et dix-huit personnes, mais il ne parviendra jamais à destination. Quand il reprend ses esprits, Patton réalise que son chauffeur est mort (...) Les deux mitrailleurs à l'arrière n'ont pas survécu non plus. A l'extérieur, les voitures se font maintenant canarder par des snipers. "Plein d'adrénaline", Tom Patton s'extirpe de la carcasse pour aider ses troupes (...) Jusqu'à ce que qu'un hélicoptère vienne les secourir, il ne se rend pas compte que son bras gauche est décharné, l'os à nu, veines sectionnées".
Engagé à dix-sept ans, le jeune Patton se retrouve, trois ans plus tard, en Somalie. Mais, confie-t-il au quotidien sportif, la Somalie, c'est comme le Tour de Suisse. L'Irak, c'est le Tour de France, plus dangereux, plus de carnages, plus de destructions... Patton joue aujourd'hui de l'analogie avec les coureurs, certainement pour essayer de les aider à relativiser leur souffrance sur le vélo. Il dit : Les forces spéciales qui ont tué Ben Laden, c'est comme Cav ( Cavendish) qui gagne un sprint. Cav franchit la ligne en premier, çà c'est le mec qui a abattu Ben Laden... Mais il avait besoin d'aide, des gars qui portaient l'équipement, qui ouvraient les portes, çà c'est son train. Des mecs qui surveillent les satellites, qui communiquent,  (ce sont) les directeurs sportifs. Le pilote de l'hélicoptère pour les emmener sur zone, (c'est) le chauffeur du bus. C'est pareil, chacun acceptait son rôle même s'il n'était pas celui qui allait tuer Oussama Ben Laden...

vendredi 25 juillet 2014

Les militaires de Serval sécurisent l'épave du vol AH 5017 (actualisé)

C'est un drone Reaper de l'armée française qui aurait localisé les débris du vol AH 5017 dans le région de Gossi, dans le nord-ouest du Mali (zone marécageuse à proximité de la frontière avec le Burkina-Faso). "L'appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré" a confirmé, cette nuit, l'Elysée. Un détachement militaire de l'opération Serval, dont certainement des gendarmes, est parti sur place. 54 Français étaient à bord de l'appareil qui transportait 118 personnes. Le général burkinabé Gilbert Diendiéré, avait en début de nuit, annoncé la découverte de l'épave du MD-83. L'une des deux boîtes noires a été retrouvée. Le ministère de la défense vient de diffuser des photos de la zone.



jeudi 24 juillet 2014

Disparition du vol AH 5017. Au moins 50 Français à bord (actualisé)

Deux Mirage 2000D, au moins un hélicoptère français participent aux recherches du vol d'Air Algérie qui assurait cette nuit la liaison Ouagadougou-Alger. L'avion a disparu des écrans-radars 50 minutes après son décollage à 1h17 (GMT) de l'aéroport de la capitale du Burkina-Faso, au dessus du Nord-Mali où il aurait pu s'écraser. Au moins 50 Français avaient pris place à bord de ce MD-83 qui avait embarqué 119 passagers et membres d'équipage. 
Ce vol était effectué par Swiftair pour le compte de la compagnie algérienne. L'avion, immatriculé EC-LTV, serait entré en service en 1996 et serait exploité depuis 2012 par cette compagnie espagnole. Et souvent affrété par l'ONU.


mardi 22 juillet 2014

La remise des lettres de créance

Il s'agit là d'une formule largement entendue mais que signifie-t-elle ? Un ambassadeur étranger nommé en France ou français à l'étranger remet au président de la République ou au souverain ses lettres de créance. Il s'agit d'un document signé par le chef de l'Etat d'envoi qui indique que "le porteur" sera son ambassadeur auprès de son pays. Cette procédure remonte au XVIème siècle. La cérémonie est collective et les ambassadeurs récemment affectés sont reçus par les honneurs militaires.

Crédit : MAE

Voici la présentation des lettres de créance, la semaine dernière à Canberra de Christophe Lecourtier, ambassadeur de France en Australie à Sir Peter Cosgrove, gouverneur général et représentant de la reine Elisabeth II, chef de l'Etat.


lundi 21 juillet 2014

Dejvid Nikolic

Photos HW
Le 12 mai dernier, un lundi également, beaucoup étaient déjà là pour saluer le légionnaire Marcel Kalafut, tué lui aussi au Mali. Ce 21 juillet, jeunes et anciens, civils et militaires ont rejoint le pont Alexandre III pour saluer Dejvid Nikolic. Adjudant-chef au 1er régiment étranger de génie (REG), il a été tué lundi 14 juillet au Mali, dans un attentat suicide alors qu'il participait à une opération de reconnaissance dans la région d'Al Moustarat. Sur le pont parisien, en ce début de matinée, il y avait également deux sections du RICM, une section du 11ème RAMa, un détachement du 1er régiment de tirailleurs, du 3ème régiment de génie et des sapeurs-pompiers.


Les honneurs militaires lui ont ensuite été rendus aux Invalides. D.Nikolic recevra demain l'hommage des siens et du ministre de la défense, au 1er REG à Laudun l'Ardoise (Gard). Il sera ensuite inhumé au carré Légion du cimetière du Coudoulet (Orange). Dejvid Nikolic, promu major à titre posthume, aura servi 25 ans parmi les képis blancs.

 

jeudi 17 juillet 2014

Décès du général Lorho


Chef de corps du 1er régiment étranger de cavalerie (1973-75), cette figure de la Légion vient de décéder à l'âge de 90 ans. Engagé le 23 décembre 1942 au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique comme soldat de 2ème classe, Raymond Lorho est aspirant le 1er avril 1944 et rejoint le 1er REC. Lors de la campagne de France, il est grièvement blessé. Il est cité...à titre posthume. Officier renseignement en Algérie, il occupe ensuite des poste d'état-major à Alger. Ses affectations le conduisent du 1er RE au 8ème régiment de hussards  (Colmar) avant d'intégrer l'Ecole de guerre. Après son commandement au REC, c'est celui de la Légion à Aubagne, comme n°2. 
Le soldat Lorho arrive au terme de son parcours en 1981, après être passé par Djibouti, avec les étoiles de général. Lors de Camerone 2011, c'est lui qui portait la main du capitaine Danjou.
Les honneurs lui seront rendus lundi 21 au matin à Orange (Vaucluse), ville que "son régiment" est en train de quitter.

mercredi 16 juillet 2014

Denise Tavernier, mémoire de la rafle du Vel d'Hiv

Depuis quelques mois, Denise Tavernier s'appuie sur une canne pour marcher. A la suite d'une chute. Conséquence, elle ne sort plus seule. Mais à 95 ans, elle affiche une mémoire détaillée. 
Copyright : Henri Weill
Le 16 juillet 1942, assistante sociale stagiaire à la préfecture de police de Paris, elle est envoyée au Vel d'Hiv. La police française a arrêté des juifs étrangers réfugiés et leurs enfants. Cette rafle se poursuivra le lendemain. Ce sont 13 152 juifs dont 4 115 enfants qui seront détenus au Vélodrome d'hiver dans le XVème arrondissement avant d'être transférés dans les camps de transit de Drancy, Pithiviers et Beaune-la-Rolande (Loiret). La quasi-totalité mourra au camp d'extermination d'Auschwitz.
« Des gens étaient couchés par terre. D'autres se tenaient debout, gesticulant. De petits enfants, dans les bras de leur mère, pleuraient » se souvient soixante douze ans plus tard, Mme Tavernier. « Je suis alors abasourdie. Je porte ma tenue de la Croix Rouge, qui me permet de circuler normalement. On me demande à boire, à manger. Je me rends compte de mon inutilité ». Puis après un long silence, elle rajoute : « Ces enfants qui jouaient à « Chat perché » sont morts à Auschwitz. Vous vous rendez compte ! »
Denise Tavernier retourne à la préfecture, dans l’île de la Cité, rend compte à sa responsable puis est convoquée par un haut fonctionnaire du cabinet. Du haut de ses 23 ans, elle lance :
-        Il y a des moments où on est pas fier d’être français !
-        Vous dites ? interroge son interlocuteur
-        Je dis qu’il y a des moments où on a honte d’être français !
L’homme reste silencieux. Denise Tavernier : « Je m’enhardis encore. Je lui dis qu’il n’y a pas d’eau. Il répond qu’il va faire vérifier. » Le circuit d’eau potable sera réparé au bout de 36 h. L’entretien se termine par cette phrase prononcée par le haut fonctionnaire : « Si vous parliez trop, vous risqueriez d’être arrêtée... »
Le soir, Denise raconte cette terrible journée à sa mère. Celle-ci lui conseille de retourner au Vel d’Hiv afin d’apporter « une miette de réconfort à ces malheureux. » Ce que la jeune Denise fera. « Les gens ne cherchaient pas à s’évader, beaucoup avaient confiance ». Pas tous. Certains envisagent leur sort. En 1952, elle a décrit ces heures terribles dans un mémoire de quelques pages. Elle dit : « Sur le visage buriné de mon voisin coulent de grosses gouttes, des larmes sans doute lui balayent les joues, il tremble en s’approchant. Puis il me regarde avec des yeux hagards, il se retourne, son souffle chaud frôle ma nuque, il se met à hurler en me secouant violemment aux épaules.
-        Vous et vos pareils, mais tuez-nous, tuez-nous donc, vous n’avez pas honte, hein répondez-moi mais répondez-moi donc…»

Quelques jours plus tard, Denise Tavernier impuissante et indignée donnait sa démission.

mardi 15 juillet 2014

Un légionnaire tué au Mali

L'adjudant-chef Dejvid Nicolic du 1er régiment étranger de génie (REG, Laudun) est mort, hier, alors qu'il participait à une opération de reconnaissance dans la région d'Al Moustarat (est du pays) à une centaine de km de Gao. Selon le ministère de la défense, il a été tué lors d'un "attentat suicide" (véhicule). 7 hommes ont été blessés lors de l'explosion.
Engagé à l'âge de 19 ans, né à Belgrade (Serbie), ce sous-officier français de 45 ans (naturalisé en 2000) avait été projeté au Mali le 23 avril dernier. C'est le 9ème militaire français tué puis le début de l'opération Serval, en janvier 2013.

David Pujadas et Jean-Yves le Drian

Hier soir, journal télévisé de 20 h de France 2. Avant que ne soit traité l'entretien politique accordé à la mi-journée par le président de la République à Gilles Bouleau (TF1) et à son habituel présentateur David Pujadas, ce dernier apparaissait dans un long off de 56 secondes (1) sautant en parachute, en tandem. Arrivée impeccable sur le champ de Mars, accueilli...par Jean Yves le Drian. Puis mon confrère nous livrait ses impressions. Que David Pujadas profite de l'opportunité -à titre personnel- d'effectuer ce saut n'a rien de choquant. Ce qui l'est, en revanche, est l'exposition faite par sa rédaction. A ce stade du journal et sur une telle durée. Quelle est la logique d'une telle mise en scène ? Qui ne peut, en outre, que renforcer ce sentiment de connivence avec les "puissants" si souvent reproché aux journalistes. Dans le quotidien "Sud-Ouest",  Jean-Claude Guillebaud évoquait récemment "le narcissisme navrant des médias".
Ce journal du 14 juillet était un peu étonnant. Quelques minutes plus tard, Stéphane Bern qui intervenait en direct pour parler feu d'artifice appelait la maire de Paris...par son prénom. Avant de se reprendre.

(1) Images commentées en plateau par le présentateur du journal

lundi 14 juillet 2014

14 juillet, l'Océanie représentée à Paris

Ce matin, trois membres de la Vanuatu Mobile Force (VMF) défileront derrière leur drapeau, prenant ainsi place parmi les représentants des quelques 80 pays ayant participé à la Première Guerre mondiale. Il s’agit d'un officier et de deux sous-officiers (dont un féminin).

Monument aux morts de Port-Vila. Les
représentants de Vanuatu autour de l'ambassadeur de France
Quatre lycéens ont également été invités à participer à un "tableau chorégraphié" à l'issue du défilé. Cette participation de représentants de cet archipel du Pacifique rappelle que Vanuatu, à l'époque le condominium des Nouvelles-Hébrides (1), a été engagé aux côtés de la France, comme en témoigne aujourd'hui le monument aux morts de Port-Vila (capitale de Vanuatu).

(1) Colonie gérée par deux puissances. En l'occurrence, France et Grande-Bretagne.

dimanche 13 juillet 2014

10ème prise d'armes de la Légion au Sénat

Ce samedi après-midi dans les jardins du Luxembourg à Paris, le général Ract-Madoux chef d'état-major de l'armée de terre a remis la croix de la valeur militaire au 2ème REP, afin de récompenser le comportement des légionnaires au Mali. Des éléments de ce régiment ont été blessés, il y a quelques jours, en Centrafrique.

Photo HW

A l'issue de cette cérémonie, les généraux Bosser, futur CEMAT (le 1er septembre),  B. Clément-Bollée et Jean Maurin, prochain COMLE (à partir du 1er août), ont reçu la cravate de commandeur de la Légion d'honneur.

Général de division Jean Maurin (Photo HW)

D'autres décorations ont été remises. Ainsi, le colonel Jean-Louis Rondy (er) médecin au 1er BEP à Dien-Bien Phu a reçu la plaque de grand officier de la Légion d'honneur (voir post du 10 mai 2014). Pour sa part, le légionnaire Hoarau, gravement brûlé lors d'une mission de lutte contre l'orpaillage clandestin en Guyane, s'est vu conférer la médaille militaire (post du 8 décembre 2013).
C'est le 1er REG, dont un détachement était présent cet après-midi, qui défilera demain sur les Champs-Elysées pour la Légion étrangère avec les Pionniers et la Musique.

Légion d'honneur : trois Compagnons de la Libération promus

Hubert Germain, Etienne Schlumberger et Louis Cortot figurent, en effet, dans une promotion du 14 juillet qui honore 560 personnes. Engagé dans les Forces françaises libres le 1er juillet 1940 (Londres), Hubert Germain combattra au sein de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Député de Paris (1962-72), ministre à deux reprises (1972-74), ce Compagnon de la Libération est élevé à la dignité de grand officier. Tout comme Etienne Schlumberger qui à la mi-juin 1940, organise le remorquage des quatre sous-marins dont il a la charge de Cherbourg en Angleterre. Immédiatement rallié au général de Gaulle, ce polytechnicien sera jusqu'à 1945 affecté sur des navires de surface ou des sous-marins. 
Dernier titulaire de la croix de la Libération honoré : Louis Cortot, "benjamin" des 19 Compagnons encore en vie. Agé de 89 ans, il rejoint la Résistance en 1941. L. Cortot a 15 ans. Il participe ensuite en région parisienne à de nombreuses opérations. Il perdra, lors de l'une d'elle, l'usage d'un oeil (26 août 1944 en Seine-et-Marne). Il vient d'être promu commandeur de la Légion d'honneur.
Dernière information : Geneviève de Galard, "l'ange de Dien Bien Phu" est élevée à la dignité de grand'croix.

samedi 12 juillet 2014

Les Comores, le 14 juillet et Mayotte

Trois soldats comoriens participeront aux cérémonies du 14 juillet. La France a souhaité, en cette année marquant le centenaire de la Première Guerre mondiale, honorer les générations du feu venues des ex-colonies. Hamada Madi Boléro, ancien Premier ministre comorien (2001-2002), chef de l'Etat par intérim (2002), actuel directeur de cabinet du président de la République, chargé de la défense (ministre de la défense) sera également présent lundi au bas des Champs-Elysées.


Copyright : Comores-web.com
 Q. Combien de Comoriens ont combattu durant la Grande guerre dans l'armée française ?
Hamada Boléro : Avant même de parler du nombre, quelle fut notre émotion en l’apprenant, nous, jeune génération ! Et d’ailleurs, je voudrais profiter de cette opportunité pour adresser, à titre « posthume » les excuses et les regrets des autorités comoriennes pour cette reconnaissance si tardive ! Et pour revenir à votre question, pour le moment, nous sommes à une centaine de Comoriens qui ont combattu au côté des soldats français pendant la Grande guerre.

La relation entre nos deux pays est marquée par une revendication que vous manifestez en toutes circonstances : le retour de Mayotte, département français, au sein de l'Union des Comores...
Non, pas du tout ! Les Comores et la France, c’est toute une histoire riche et variée ! Une très forte communauté comoro-française vit en terre française et contribue d’une manière très visible au développement de notre pays. Dans notre administration, dans nos écoles, les Comoriens s’expriment en français ! Voyez-vous, beaucoup de choses nous lient et nous partageons beaucoup de valeurs qui sont d’ailleurs universelles ! Maintenant, la France, en 1974 (1), a pris une mauvaise décision, une décision non conforme à la vocation de ce grand pays dont l’attachement au respect du droit, des libertés individuelles, collectives, humaines ou des Etats, est indiscutable, celle de ne pas décoloniser mon pays alors que ce fut le cas en Algérie, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Haute-Volta, partout en Afrique ! Acceptez tout de même que cela est très curieux ! Toutefois, après la signature de la déclaration de Paris entre les Présidents Ikililou Dhoinine et François Hollande (2), nos deux pays font tout pour que le peuple comorien retrouve sa dignité dans une forme qui prenne en compte les aspirations des Comoriens de toutes nos îles.

Vous avez fait vos études supérieures en Ukraine. Mayotte est-elle la Crimée des Comores ?
Non, la ressemblance n’est pas du tout correcte ! Voyez-vous, je pouvais jouer l’hypocrite mais la question de l’île comorienne de Mayotte est si sérieuse qu’en tant qu’autorité comorienne, je ne peux laisser entrevoir une fenêtre aussi petite soit-t-elle par laquelle entrerait un air impur ! Mayotte n’est pas la Crimée pour une raison très simple : l’archipel des Comores a toujours été composé de quatre îles dont Mayotte  alors que la Crimée fut russe, ensuite ukrainienne et aujourd’hui ukrainienne…. 

Devant les chercheurs de l'Institut prospective et  sécurité en Europe (IPSE) , jeudi, M. Hamadi Madi Boléro a évoqué le partenariat noué par son pays avec Oman en matière de lutte contre la piraterie maritime.

(1) Appelés à se prononcer par référendum, les Mahorais ont choisi le maintien au sein de la France.
(2) Juin 2013.


vendredi 11 juillet 2014

14 juillet, le 1er REG

A la suite des Pionniers et de la Musique, la Légion étrangère sera représentée lundi sur les Champs-Elysées, par le 1er régiment étranger de génie. Le chef de corps, le colonel Alexandre Coulet, sera suivi de 109 légionnaires et cadres. Le 1er REG (Laudun, Gard) est le seul régiment de l'armée française à porter deux cravates sur son drapeau. Né en 1984, il est l'héritier du 6ème REI, le "régiment du Levant" en référence à son lieu de création, Homs en Syrie.

vendredi 4 juillet 2014

RIMPAC 2014


Organisé tous les deux ans, cet exercice de sécurité maritime et de coopération militaire multinational vient de débuter à Hawaï. Vingt trois nations y participent : Australie, Brunei, Canada, Chili, Colombie, France (avec le Prairial et une Alouette), Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Mexique, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pérou, Corée du Sud, Philippines, Singapour, Thaïlande; Tonga, Grande-Bretagne, USA (qui assurent la direction) et cette année, la Chine. Rim of the Pacific rassemble 47 navires de surface, 6 sous-marins, 200 avions et 25 000 soldats. La Russie, présente en 2012 est absente de cette 24ème édition qui prendra fin le 1er août. Les scénarios tourneront autour de l'aide humanitaire et de secours mais aussi de l'intervention de forces spéciales. En marge de cet exercice, hier à Honolulu, un accord de coopération régional a été signé par la contre-amirale Anne Cuillerre (commandant supérieur des forces armées en Polynésie) et le général de corps d'armée Anthony G. Crutchfield, commandant adjoint des forces américaines du Pacifique (avec Flash d’Océanie : http://newspad-pacific.info).

mercredi 2 juillet 2014

Légion étrangère, les 5 colonels

Ils sont cinq ! Colonels ayant commandé un régiment de la Légion étrangère. Tous, cet été, auront franchi un palier déterminant qui, au fil du temps, devient de plus en plus complexe à gravir. Celui qui conduit aux étoiles de brigadier. Avec affectation nouvelle ou maintien dans les fonctions.
Christian Thiebault, qui commanda le 4ème régiment étranger (RE) de 2001 à 2003, vient d'être nommé chef d'état-major de la mission de l'ONU au Mali (MINUSMA). Il est devenu général le 1er janvier dernier. Eric Bellot des Minières, patron du REP de 2008 à 2010, vient de prendre le commandement de la 1ère brigade mécanisée et est aussitôt parti à Bangui diriger le dispositif Sangaris. Thierry Marchand, chef de corps de la 13ème DBLE entre 2006 et 2008, s'apprête à rejoindre Saint-Denis de la Réunion et les Forces armées dans la zone Sud de l'océan Indien (FAZSOI). Son successeur à la 13, Thierry Burkhard lui reste au Conseil national du renseignement (CNR) qu'il a rejoint l'été dernier. Enfin, le colonel Pierre Gillet prendra également rang au grade de général de brigade le 1er août prochain et sera à la tête de la 6ème brigade légère blindée à Nîmes, ville qu'il connait bien pour y avoir commandé, entre 2006 et 2008, le 2ème régiment étranger d'infanterie (REI).

mardi 1 juillet 2014

Décès de Barthélémy Pineau, "le dissident"

Figure de la résistance antillo-guyanaise durant la Seconde Guerre mondiale, Barthélémy S. Pineau vient de décéder à l'âge de 92 ans. Ce guadeloupéen était l'un des derniers membres de la "Dissidence", mouvement de résistance à Vichy composé de Martiniquais, de Guadeloupéens et de Guyanais qui, entre juin 1940 et juillet 1943, ont rejoint les îles anglaises de la région (Dominique, Sainte-Lucie, Antigua notamment) afin d'intégrer les Forces françaises libres. Pour l'amiral Robert, haut-commissaire fidèle au maréchal Pétain, ces hommes et ces femmes étaient "des dissidents". La Guyane se ralliera au général de Gaulle le 18 mars 1943, les Antilles, le 14 juillet.