vendredi 27 juin 2014

105.066 euros pour la solidarité légionnaire

Cette somme record a été récoltée lors La Solidaire 2014, qui s'est terminée hier à Castelnaudary. Elle sera intégralement utilisée pour la réfection du système de chauffage des chambres des 88 pensionnaires de l'institut des invalides de Puyloubier (IILE).
La Solidaire est une preuve cycliste caritative créée en 2010 par le 4ème régiment étranger (voir post du 20 juin dernier).

jeudi 26 juin 2014

Thierry Marchand à la tête des FAZSOI

Soit commandant supérieur des forces armées dans la zone Sud de l'océan Indien. On attendait depuis plusieurs semaines la nomination de cet ancien chef de corps de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère (entre 2006 et 2008) à la Réunion. Promu général de brigade, Thierry Marchand commandera également à Saint-Denis, la base de défense de La Réunion-Mayotte. Où il remplace le général Jean-François Hogard. Depuis 2012, le colonel Marchand était chef de la cellule relations internationales au cabinet militaire du ministre de la défense.

dimanche 22 juin 2014

Haïm Korsia, grand rabbin de France



 
Crédit : ministère de la défense

Aumônier en chef du culte israélite au sein des armées depuis le 11 avril 2007, le rabbin Haïm Korsia est depuis cet après-midi grand rabbin de France. L’élection du chef religieux de la première communauté juive d’Europe (500.000 à 600.000 membres) intervenait dans un contexte très particulier, quatorze mois après la démission du grand rabbin Gilles Bernheim, accusé de plagiats et de s’être attribué une agrégation de philosophie qu'il n'avait pas. Six rabbins ont pris part à ce scrutin.

vendredi 20 juin 2014

Départ de la Solidaire légionnaire


Epreuve caritative créée en 2010 par le 4ème régiment étranger (Castelnaudary, Aude),  la Solidaire a pour objectifs de recueillir des fonds visant à la réfection des chambres des pensionnaires de l'institut des invalides de Puyloubier (IILE). La quatrième édition, à nouveau parrainée par Bernard Thévenet ( (double vainqueur du Tour en 1975 et 77), se disputera à partir de lundi prochain (prologue Castelnaudary-Couiza, 67 km). Trois étapes suivront : Couiza-Prades, 130 km, le 24 juin, Prades-Ax lesThermes, 113 km, le 25 et Ax-Castelnaudary, 124 km, le 26 juin.

dimanche 15 juin 2014

Eric Bellot des Minières commandera la 1ère brigade mécanisée


Lieutenant, capitaine, lieutenant-colonel, il a servi neuf ans au 2ème régiment étranger de parachutistes (REP). Entre 1998 et 1995 puis de 2000 à 2002. Six ans plus tard, il est revenu commander le régiment avec lequel il sera engagé en Afghanistan, durant le premier semestre 2010 (Task force Altor , l'aigle, celui qui est très haut en langue corse).
Le 1er août prochain, le général de brigade Bellot des Minières, dont le nom était cité en début d'année comme un possible (futur) COMLE, commandera à Châlon-en-Champagne, la 1ère brigade mécanisée, unité de combat interarmées héritière de la 1ère DB. Unité qui participa notamment à la libération de Toulon et de Marseille, dont on célèbre cette année le 70ème anniversaire. Eric Bellot des Minières est l'un des cinq colonels légionnaires promus cette année, officiers qui reçoivent donc les étoiles de brigadier.

mercredi 11 juin 2014

PNG, l'armée libère trois femmes kidnappées pour sorcellerie

Les forces armées de Papouasie-Nouvelle-Guinée (Océanie, nord de l'Australie) ont mené à bien, la semaine dernière, une opération visant à libérer trois femmes détenues par un groupe de villageois qui les accusait de pratiquer la sorcellerie. Celles-ci avaient été capturées lors d’une expédition punitive menée par ce groupe persuadé que le récent coma d’une jeune femme était dû à des pratiques de sorcellerie et d’envoûtement. Les prisonnières ont été torturées.
En Papouasie, les cas impliquant des groupes d’individus formés en milices punitives, exécutant des personnes soupçonnées de sorcellerie (principalement des femmes) se sont multipliés ces dernières années. En réponse à ce phénomène mais aussi à une hausse constante de la criminalité, mi-2013, le parlement a décidé de voter le rétablissement de la peine de mort (avec Flash d’Océanie : http://newspad-pacific.info).

mardi 10 juin 2014

Le 10 juin 1944, à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) 642 habitants étaient massacrés


par des hommes de la division SS Das Reich qui, la veille avaient pendu 99 otages à Tulle (Corrèze). 149 autres otages étaient envoyés au camp de Dachau ; 101 ne reviendront pas.

lundi 9 juin 2014

Le général Bosser futur CEMAT ?

Ils portent tous les deux le même nom. Sont nés à quelques mois d’intervalle. Lorsqu’on tape leur patronyme sur Internet, c’est l’ex-footballeur professionnel (Brest, Nice, PSG) qui a les faveurs des moteurs de recherche. Ce qui ne doit pas déplaire au deuxième, Jean-Pierre Bosser le militaire, qui occupe un poste "sensible", celui de patron de la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD).
Pourtant prochainement le « classement » pourrait s’inverser. Car le nom du général Bosser est de plus en plus cité pour occuper la fonction de chef d'état-major de l'armée de terre et ainsi succéder au général Ract-Madoux. 

mercredi 4 juin 2014

L'opération Overlord (2)



Au petit matin du 6 juin, "l’armada" du débarquement, composée de 1 200 bâtiments de guerre et de  5 700 navires de transport, précédée par un écran de 277 dragueurs de mines, approche des côtes. À 4h15, les troupes commencent à être transbordées sur les chalands. À 5h45, les canons des navires de guerre ouvrent le feu. Le débarquement commence à 6h30 dans le secteur américain et 7h30 dans le secteur britannique (en raison de l’horaire des marées). 130 000 hommes, essentiellement américains,  britanniques (parmi lesquels les 177 français du commando Kieffer) et canadiens se lancent à l'assaut des plages.   


Ils prennent pied sur cinq d'entre elles situées entre Quinéville, dans la Manche, et Colleville-sur-Orne (devenue Colleville-Montgomery), mitoyenne de Ouistreham, dans le Calvados : la 1ère armée américaine sur les plages d'Utah et Omaha , la 2ème armée britannique sur les plages de Gold , Juno et Sword ...

mardi 3 juin 2014

L'opération Overlord (1)


Le Débarquement en Normandie est la plus grande opération militaire de l’histoire, tant par sa complexité que par l’ampleur des moyens mis en œuvre. L'idée d'Overlord émerge dès 1942, mais sa planification ne débute qu’en janvier 1944, après la décision prise le 1 er décembre 1943 par Winston Churchill, Franklin Roosevelt et Joseph Staline lors de la conférence de Téhéran. Sa mise en œuvre est confiée au général américain Dwight David Eisenhower. Le lieu du débarquement est l’un des secrets les mieux gardés de la guerre. Et à cette occasion, les Alliés montreront leur maîtrise dans l'art de la désinformation. Alors que les opérations de diversion menées poussent, en effet, les Allemands à s’attendre à un débarquement au nord de la Seine, le commandement allié a choisi les plages du Calvados et de la Manche.   
 
Crédit : archives nationales GB

La date est incertaine jusqu'au dernier moment. Le général Eisenhower lance son OK let's go ! dans la nuit du 4 au 5 juin, après qu'on lui eut annoncé l'ouverture d'une fenêtre météo favorable pour le lendemain. Dans la nuit du 5 au 6 juin, une imposante flotte quitte  les ports de la côte anglaise et galloise pour se regrouper en un point situé au milieu de la Manche, appelé laconiquement Picadilly Circus. La même nuit, 23 000 parachutistes américains et britanniques sautent respectivement sur le Cotentin et la région de Caen. Quelques dizaines de parachutistes français sautent également avec les SAS. Des planeurs transportent hommes, jeeps, mitrailleuses lourdes et armes antichars. Tandis que 3 467 bombardiers lourds et 1 645 bombardiers « moyens » déversent leurs bombes contre les défenses côtières allemandes avec un succès très relatif. Pendant ce temps, la BBC diffuse une série de messages personnels destinés à la résistance française pour lancer les opérations de sabotage de grande envergure contre les voies et les moyens de communication. Le jour le plus long a démarré !
 

lundi 2 juin 2014

Victor Ferreira, la Légion dans la peau

Lorsqu'il a appris, en milieu de matinée, l'abdication du roi Juan Carlos, Victor Ferreira se trouvait dans les ruelles du centre d'Alicante, ville où il réside désormais. Aussitôt, il a appelé un ami espagnol qui lui a expliqué les raisons de cette décision. Quelques secondes auparavant, Victor parlait de la Légion à des visiteurs. De ses projets. Un deuxième livre ? A nouveau sur les tatouages ? Victor est resté évasif. 



Victor ? " A la Légion, chez les anciens la moitié le connait, l'autre moitié à entendu parler de lui ! " affirme un sous-officier. Le jeune Ferreira de nationalité portugaise s'est engagé en 1984. L'adjudant-chef-Ferreira, de nationalité française, a quitté l'institution en 2007. Avec des dizaines de projets. Comme cet ouvrage sur les tatouages légionnaires La Légion dans la peau (La compagnie littéraire) qui vient de sortir. 
Pourquoi parler des tatouages ? Parce qu'on est soi-même  tatoué ? Non, l'encre n'a pas servi à raconter, sur son corps, un épisode de sa vie. S'il a choisi de les photographier c'est uniquement pour comprendre ce mode d'expression. Et l'expliquer. La mission a été remplie !
Aujourd'hui, en ce début d'après-midi, Victor, une fois rentré à son domicile, a suivi les analyses politiques de la télévision espagnole. "Connaissez-vous le prince des Asturies qui va succéder au roi ?" demande-t-il à ses visiteurs.

dimanche 1 juin 2014

Cinq corps de Poilus retrouvés en Meurthe-et-Moselle

Plus précisément près de Lunéville, dans une forêt privée. Les cinq corps sont ceux de soldats tués le 5 septembre 1914. La plaque d’identité de l’un d’entre eux a été retrouvée. Ce Poilu de 27 ans venait de Perpignan, ville où il a été mobilisé, début août avec son régiment, le 143e RI. Le quotidien L'Est républicain a révélé cette découverte. « Le corps de ce soldat est resté figé là où il est tombé cent ans plus tôt. Des morceaux de pantalon garance ont été retrouvés. Son fusil Lebel sur lui. Une fiole en verre encore à moitié pleine d’alcool de menthe. Une petite Sainte-Vierge, que les Poilus glissaient dans la poche. Des pièces de monnaie. Une montre à gousset. Une pochette avec une ligne de pêche. Un verre de lunette… Et de nombreuses douilles dont la concentration, comme l’explique Philippe Sugg l’un des deux « découvreurs » : « signifie que les hommes sont restés sur place et se sont battus, en face à face avec les Allemands. Les Français s’étaient mis à couvert dans un petit fossé… » Des Poilus dont les restes ont été extraits par l’ONAC (Office national des anciens combattants) qui leur donnera une sépulture officielle, sans doute dans un cimetière militaire voisin. Où dans leur village si les identités parviennent à être authentifiées. Ce qui semble être en bonne voie pour l’un d’entre eux. »