lundi 29 décembre 2014

2015, bonjour mon colonel !

Sont inscrits au tableau d'avancement, les lieutenants-colonels servant ou ayant servis à la Légion étrangère :
- Jean de Mesmay, chef de corps du Détachement de la Légion à Mayotte (DLEM). 
- Jean de Monicault, ancien chef du bureau opérations-instruction du 2ème Régiment étranger parachutiste (REP).
- Rémy Rousseau, chef de corps du 1er Régiment étranger (RE).
- Steve Carleton, officier études à Aubagne (COMLE).
- Bastian Dufilhol, ancien du 1er Régiment étranger de cavalerie (REC).
- Arnaud de Richoufftz, ancien du 1er REG et actuel patron du 19ème Régiment de génie (Besançon).

dimanche 28 décembre 2014

2015, la déflation des sous-officiers

Après la réduction constatée dans les effectifs officiers pour 2015 (voir post d'hier), voici celle enregistrée chez les sous-officiers. Le chiffre cité constitue le plafond dans les grades concernés.
- Major et personnel de rang correspondant : 3016 (- 46 par rapport à 2014).
- Adjudant-chef, maître principal... : 16114 (- 248).
- Adjudant, 1er Maître... : 19616 (-314).
- Sergent-chef, Maître... : 22952 (-31).
- Sergent, Second Maître... : 28378 (-1496).

samedi 27 décembre 2014

2015 : 152 généraux de division, vice-amiraux...

...et personnel militaire de rang correspondant relevant de l'état-major des armées. Ce chiffre est publié ce matin par le Journal officiel dans un arrêté qui fixe le plafond des effectifs officiers pour 2015. Un chiffre identique à celui de 2014.  Le nombre de généraux de brigade, contre-amiraux et militaires de rang correspondant est fixé à 203 (- 4 postes par rapport à 2014)
Nombre de postes budgétaires pour les colonels, capitaines de vaisseau (et militaires correspondant dont service de santé) : 1802 (- 55 postes)
5154 lieutenants-colonels, capitaines de frégate... (- 189)
4354 commandants, capitaines de corvette... (+ 39)
10440 capitaines, lieutenants de vaisseau... (- 40)
4283 lieutenants, enseignes de vaisseau de 1ère classe... (- 295)
864 sous-lieutenants, enseignes de vaisseau de 2ème classe... (- 155).

mercredi 24 décembre 2014

L'actualité vue par les dessinateurs : Carlos Latuff, Liban

L'évolution de la situation en Libye. Carlos Latuff publie ses caricatures d'actualité dans le quotidien francophone L'Orient le jour (Beyrouth)

mardi 23 décembre 2014

Algérie, le chef du groupe ayant égorgé H. Gourdel abattu

Abdelmalek Gouri, 37 ans, chef du groupe " Jund al-Khilafa ("les soldats du califat") a été tué dans le courant de la nuit dernière par l'armée algérienne. C'est ce groupe qui avait revendiqué la décapitation d'Hervé Gourdel, enlevé le 21 septembre 2014, dans le massif du Djurdjura. A Alger, le ministère de la défense a précisé qu'une opération avait été déclenchée à Isser (cinquantaine de km de la capitale) en début de soirée "grâce à des renseignements et une filature". Deux autres jihadistes qui se trouvaient dans le même véhicule que Gouri ont également été abattus. La fusillade a eu lieu a une centaine de mètres d'une école de gendarmerie.
Gouri, alias Khaled Abou Souleimane était un  proche d'Abdelmalek Droukel, chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Il serait également impliqué dans la mort en avril dernier de onze soldats algériens, également en Kabylie. Selon des sources algériennes, "avant de créer son mouvement et prêter son allégeance à Daesh, il était "émir" de la katibet El Arkam qui sévissait dans les maquis du  centre de la wilaya de Boumerdès". Droukel et Gouri étaient actuellement jugés, par contumance, à Alger pour "adhésion à un groupe terroriste" et "homicides volontaires".

L'actualité vue par les dessinateurs : Hervé Philippe, Canada

Hervé Philippe publie ses caricatures d'actualité dans le quotidien francophone La Tribune (Sherbrooke)Celle-ci est parue le 22 décembre.

lundi 22 décembre 2014

L'actualité vue par les dessinateurs : Dilem, Algérie

Dilem publie ses caricatures d'actualité tous les jours dans le quotidien francophone Liberté. Celle-ci est parue le 13 décembre dernier.

mercredi 17 décembre 2014

Lawrence J.Franks Jr



L’affaire m’avait été racontée récemment. C'est celle d'un jeune officier américain, sorti de West-Point qui, en 2009 a déserté pour s’engager à la Légion étrangère. Sous-lieutenant, il servait dans un régiment médical dans l’état de New-York. Une vie militaire qui ne le satisfaisait pas. Alors, sans en informer quiconque, il a pris un vol pour la France, s’est présenté à un bureau de recrutement et a été engagé comme légionnaire. « J'avais besoin de la vie éreintante que j'ai seulement pu trouver à la Légion » a confié au New York Times, Lawrence J. Franks Jr qui a porté le képi blanc sous le nom de Christopher Flaherty. En mars dernier, au terme de son contrat de cinq  ans, le jeune homme aujourd’hui âgé de 28 ans, s’est constitué prisonnier sur une base américaine en Allemagne. Il vient d’être condamné par une cour martiale a quatre ans de prison.

vendredi 12 décembre 2014

Les aveux de "l'émir" Saïfi


Pour obtenir la libération de 14 touristes enlevés dans le sud algérien en 2003 (9 Allemands, 4 Suisses et un Néerlandais), l’Allemagne aurait versé 5 millions de dollars, ce que Berlin a toujours démenti. C’est ce qu’aurait révélé aux services de renseignement algérien (DRS) Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para et Abou Haydara, ancien parachutiste qui a déserté pour rejoindre le GIA (Groupe islamique armé). Information publiée à Alger aujourd’hui par le quotidien El Watan. Au départ, ce sont 32 touristes qui sont enlevés. « Mon intention n’était pas d’effectuer un rapt. C’est au cours de notre déplacement que nous avons rencontré, par pur hasard, ces touristes et c’est à ce moment-là que m’est venue l’idée de les enlever pour demander une rançon en contrepartie de leur libération», aurait expliqué Amari Saïfi. L’armée algérienne qui les traquait parvenait à libérer 18 touristes. Les terroristes et leurs14 otages se seraient alors réfugiés dans le nord Mali. Extradé du Tchad vers l’Algérie en 2004, Saïfi l’ancien « émir » de la zone 5 du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) attend de comparaitre devant la justice.

jeudi 11 décembre 2014

Fin de parcours pour Ahmed el Tilemsi



Les forces françaises ont abattu, cette nuit, dans la bande sahélo-sahélienne Ahmed el Tilemsi, membre fondateur du groupe jihadiste Mujao, a annoncé aujourd’hui à Paris le porte-parole de l’état-major des armées. Ce malien dont le nom de guerre était Abderrahmane Ould el Amar était le chef du mouvement al-Mourabitoune (Les Almoravides). Six autres membres de ce groupe ont été « neutralisés » et trois autres faits prisonniers, au cours de l’opération menée à proximité de Gao. El Tilemsi pourrait avoir enlevé plusieurs Français (ou participé à leur enlèvement) ces dernières années. Les Etats-Unis offraient cinq millions de dollars de récompense pour toute information conduisant à son arrestation.

samedi 6 décembre 2014

Un soldat libanais assassiné par le Front al-Nosra

Ali al-Bazzal, l'un des 27 militaires et policiers libanais enlevés à Aarsal (Bekaa) en août dernier, aurait été abattu par les jihadistes de ce mouvement, branche syrienne d'Al-Qaïda (post des 22 et 26 octobre 2014). Après avoir menacé, à plusieurs reprises de tuer cet otage, le Front al-Nosra vient d'annoncer sa mort via Twitter. Un photo accompagnerait la revendication. Photo d'un homme à genoux, menacé par un homme masqué armé d'une Kalachnikov. "Cette mise à mort" a été suivie annonce ce matin le site du quotidien francophone L'Orient le jour, de réactions des familles des militaires-otages. "Des enlèvements ont été signalés dans la Bekaa". Dans une vidéo diffusée hier matin, un responsable jihadiste syrien qui a rejoint le groupe Etat islamique, Abou Ali al-Chichani, annonçait aux autorités libanaises qui ont arrêté récemment sa femme Ola et ses deux enfants, que s'ils n'étaient pas libérés " ne rêvez pas de la libération des militaires (...) je rendrai la pareille, j'emprisonnerai les femmes des infidèles et toutes les femmes ainsi que les enfants des militaires libanais". 
L'armée libanaise détient également l'ex-femme et la fille du chef du groupe EI, Abou Bakr al-Baghdadi.

vendredi 5 décembre 2014

Léon Placek

Les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale continuent de hanter ceux qui en ont été les victimes. Il n'y a dans cette affirmation aucune découverte bien sûr, juste une réalité. Enfant puis adolescent, je le constatais alors auprès d'hommes qui furent acteurs de la guerre 14-18. Généralement, ceux-ci n'aimaient guère s'épancher. Dans ces années soixante, on voulait aussi ou plutôt, on prenait soin d'oublier le second conflit mondial.
Léon Placek, juif d'origine polonaise, raflé à 11 ans -en 1944- à Paris avec sa mère, fut envoyé à Bergen-Belsen après trois mois passés à Drancy. Son père qui s'était engagé à la Légion étrangère était prisonnier de guerre. Sa femme et son fils étaient destinés à être échangés contre des Allemands. Jusqu'au printemps 1945, ils vécurent  le monstrueux régime du camp de concentration. Un minuscule morceau de pain quotidien dont sa mère lui donnait l'essentiel de sa part. Celle-ci s'épuisa et mourut. Il raconte ces mois : "Les cadavres que tous les jours on enjambe mécaniquement tant ils font partie du paysage". Avec la percée des Russes, le camp fut évacué. Les prisonniers embarqués dans un train qui...erra trois semaines. Puis ce fut la Libération. Soixante neuf ans après, Léon Placek, lorsqu'il parle de sa maman et de ces mois là, montre une émotion toujours aussi vive. "Pas un jour où je n'y pense ".
  

mercredi 3 décembre 2014

Didier Robert et le SMA

Tohu-bohu outre-mer depuis vendredi et l'adoption par le Sénat d'un amendement déposé par Didier Robert (UMP Réunion, également président du conseil régional) lors de l'examen du projet de loi de finances 2015 (crédits de l'outre-mer). Amendement qui vise à transférer 10 millions d'euros de crédits du service militaire adapté à la continuité territoriale. Dans le département du sénateur Robert, 1076 jeunes gens ont suivi, en 2013, les formations du régiment du SMA. Les députés devraient retoquer cet amendement lors de la deuxième lecture du texte.
Le service militaire adapté dispositif d'insertion propre à l'outre-mer et destiné à des jeunes volontaires, comprend 8 formations : 6 régiments (en Guyane, à la Martinique, en Guadeloupe, à la Réunion, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie), un groupement (à Mayotte) et un détachement (à Périgueux). Le siège du SMA est au ministère des Outre-mer à Paris.

mardi 2 décembre 2014

8 mois avec sursis requis contre Philippe Fontaine

Dans son réquisitoire, le procureur de la République a demandé au tribunal correctionnel de Marseille de condamner l'adjudant (au moment des faits) Philippe Fontaine à une peine de 8 mois avec sursis, pour "violation de consigne" (voir post d'hier). Il a, en revanche, demandé la relaxe du légionnaire pour "destruction, dégradation ou détérioration du bien d'autrui". Le magistrat a, en effet, considéré qu'aucune des expertises pratiquées n'avait établi avec certitude un lien de cause à effet entre balles traçantes et incendie. L'avocat de Philippe Fontaine a, lui, plaidé la relaxe. Le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 19 janvier.

lundi 1 décembre 2014

L'heure de vérité pour Philippe Fontaine

Si sa page de soutien sur Facebook annonce 4575 soutiens, à la Réunion où il est né, la presse ce lundi n'a pas fait de titre sur la comparution de l'adjudant-chef Philippe Fontaine, aujourd'hui, devant le tribunal correctionnel de Marseille. Instance devant laquelle le légionnaire a été renvoyé en février dernier par la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
En juillet 2009, P. Fontaine dirigeait  un exercice de tir au camp de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Des balles traçantes sont tirées. Un incendie se déclenche, ravage 1000 ha et blesse 2 personnes. L'affaire prend rapidement un tour politique. Le sous-officier qui sert aujourd'hui au 2ème REP, avait été, au plan militaire, sanctionné pour avoir utilisé des balles traçantes mais "la gravité de l'incendie ne lui est pas imputable" avait-on alors expliqué à la Légion. Au plan civil, il avait bénéficié d'un non-lieu partiel en première instance. Il est poursuivi pour destruction, dégradation ou détérioration involontaire du bien d'autrui. Il risque un an de prison et 15 000 euros d'amende.

dimanche 30 novembre 2014

Forces spéciales belges (2ème partie) Des opérateurs recrutés à 25-30 ans, "à l'âge où l'on devient performant au marathon"

Demain, 1er décembre s'ouvrira la période de recrutement. Un mois de pré-sélection à laquelle peut se présenter tout militaire belge ayant servi au moins trois années pour le ministère de la défense. Officiellement, tout soldat appartenant à un pays membre de l’Union européenne peut également être candidat (1). « Généralement, ils sont une quarantaine à postuler. 70% sont issus des paras-commandos. Selon les statistiques, le 1er janvier, ils seront 25. Et après six mois de formation, entre 5 et 10 » détaille le Major Denolf, commandant de l'unité. « Pour aider le candidat à réussir ses tests, pas de cris mais du coaching » explique un cadre. Après six mois de formation générale réussie, c’est la remise du béret et de l’insigne. Ensuite, c’est six autres mois de formation complémentaire et « intensive » axés sur « l’action directe ». L’année suivante les nouveaux opérateurs seront intégrés dans les teams dans lesquels ils vont acquérir une spécialité. « Mais chez nous, en réalité,  la formation dure deux ans » note le patron du Special Forces Group. Pas toujours évident de trouver des volontaires qui correspondent aux besoins, vu les difficultés de la formation et des contraintes familiales que le métier implique. Il n’est pas rare, en effet, que les opérateurs soient absents plus de huit mois par an de leur domicile. Pourtant, ils passent entre 5 et 12 ans au sein du groupe. « Chez nous, un membre des SF, avec une moyenne de 5 ans de service (3+2) gagne entre 2000 et 2500 € nets » ajoute un officier de l’unité. « La plupart des hommes qui réussissent le stage sont des hommes de 25-30 ans. C’est l’âge où l’on devient performant au marathon » glisse avec le sourire Wim Denolf. 
 
Crédit : SF Gp
Dans un cadre budgétaire sans cesse comprimé (-1,5 milliard sur 12 milliards d’€ dans les cinq ans à venir pour la défense belge) et un cadre opérationnel de plus en plus multinational, le nouveau commandant des Special forces Group envisage toujours plus de synergies avec notamment les forces spéciales françaises : « On a une même mentalité, un même esprit, une même culture. Les dernières années, face  à l’intensité des déploiements différents, la coopération était assez limitée, mais il entre dans mes intentions de chercher à intensifier celle-ci ».

(1) " On a eu par le passé un Français, un Néerlandais et un Grec qui se sont présentés à la journée d'information mais ils n'ont pas débuté la pré-sélection" raconte un recruteur.

samedi 29 novembre 2014

Les forces spéciales belges héritières du Belgian SAS squadron (1ère partie)


Wim Denolf avec le ministre de la défense Steven Vandeput (crédit : défense)
En France, on l’appellerait « Mon Commandant ». En Belgique, c’est « Mon Major ». Wim Denolf, 44 ans, y commande les forces spéciales (FS). Ce flamand quadrilingue (néerlandais, français, anglais, allemand), issu de l’Ecole Royale Militaire a également fréquenté l’école internationale des forces spéciales à Pfullendorf en Allemagne (Bade-Wurtemberg). Après deux passages au sein de l’unité, un séjour récent dans un état-major américain en Afghanistan, il est donc, depuis le 3 septembre dernier, son responsable. Le QG est situé à Heverlee, ville qui jouxte Louvain (Brabant flamand) dans un quartier qui abrita, naguère, l’école du train de la logistique.

Crédit : SF Gp
Le format des forces spéciales belges est celui d'un escadron hyperspécialisé : haute montagne, plongeurs de combat, chuteurs opérationnels. Les terriens « s’entrainent en montagne en Norvège, en France, en Allemagne, les chuteurs opérationnels peuvent sauter en Arizona (USA), en Jordanie, au Maroc, en Slovénie, les plongeurs eux travaillent en mer du Nord, dans les rivières, les carrières belges mais aussi en Corse, en Norvège au Danemark et aux Pays-Bas… » détaille le Major Denolf. Les FS c’est une dizaine de groupes bilingues, chacun composé de six opérateurs intégrant toutes ces spécialités. Auquel il faut ajouter un petit détachement maritime (SOBU) disposant de Frisc, (bateau de 11 m) acquis avec les Forces spéciales néerlandaises avec lesquelles « existe une coopération étroite », à savoir cours et entraînements communs, collaboration lors d’opérations. 
 
Eddy Blondeel (crédit : Wikipedia)
Cette unité est l’héritière du Belgian SAS squadron conduit, durant la Seconde Guerre mondiale, par le très populaire capitaine Eddy Blondeel dont la personnalité n’est pas sans rappeler celle de Philippe Kieffer. Blondeel désobéit à son gouvernement à Londres afin de pouvoir être, avec ses hommes, les premiers militaires belges à prendre position dans leur pays en 1944. Ils arrêtèrent, l’année suivante en Allemagne, le ministre des affaires étrangères nazi, Joachim Von Ribbentrop puis le successeur d’Hitler, l’amiral Karl Doenitz. L’étendard et les traditions de ces SAS furent transmis aux forces spéciales en 2011 ainsi que sa devise Who dares wins, « Qui ose, gagne ! ».  



 Les FS peuvent opérer à l’intérieur, comme à l’extérieur de la Belgique. Ces vingt cinq dernières années l’unité est intervenue officiellement en Haïti, en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, en Libye, au Tchad et en Centrafrique, ainsi que dans la lutte contre la piraterie maritime. Missions également lors de périodes de tension dans les anciennes colonies belges : République démocratique du Congo (ex-Zaïre), Rwanda, Burundi afin de procéder à l’évacuation de ressortissants, de protection de l’ambassade et du chef de poste. Les forces spéciales possèdent d’ailleurs un détachement d’agents de sécurité (DAS) formés spécifiquement. Les hommes qui le composent, affectés dans d’autres unités, sont rappelés en cas de besoin.

A suivre...

vendredi 28 novembre 2014

Polynésie, vote d'une résolution demandant une nouvelle réparation pour les essais nucléaires

L'assemblée de Polynésie vient d'adopter à Papeete, une résolution demandant à l'Etat réparation pour le préjudice écologique provoqué, entre 1966 et 1996, par les 193 essais nucléaires réalisés à Fangataufa et Mururoa. Ce vote a été obtenu par une coalition  composée d'élus du Tahoera'a Huiraatira (droite) et d'indépendantistes. Paris a accordé à la Polynésie une dotation globale de développement économique de 150 millions d'euros, versée annuellement pour compenser la perte d'activité et de recettes fiscales à la suite de la fin des essais et du départ des militaires.

jeudi 27 novembre 2014

François Hollande : le budget de la défense "sera tenu"

"Il a été tenu et sera tenu" à 31,4 milliards d'euros annuels, assure le président de la République dans un courrier à Jean-Pierre Raffarin, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat. M. Raffarin avait récemment manifesté, dans un courrier à François Hollande, ses "graves interrogations" pour le budget 2015.

mercredi 26 novembre 2014

Un tueur d'Hervé Gourdel tué par l'armée algérienne

C'est l'information que vient de donner à Alger le ministre de la justice Tayeb Louh, à l'Assemblée populaire nationale (APN). "L'un des auteurs de ce meurtre, identifié  auparavant, a été éliminé en octobre dernier" par des militaires dans le cadre d'une opération antiterroriste.

mardi 25 novembre 2014

Et le sport de masse se développa lors de Première Guerre mondiale

En 1914, la France compte 41 millions d'habitants. Seuls 300 à 400.000 sont inscrits dans un club sportif. La guerre va modifier le paysage du sport au point qu'en 1918, il s'en trouvera totalement transformé. Michel Merkel, auteur de 14-18, le sport sort des tranchées (éditions Le Pas d'Oiseau) explique cette transformation en quatre dates.
- "En septembre 1914, à la suite de la première bataille de la Marne, 750 km de tranchées sont creusés. La guerre de mouvement devient une guerre de position. Les soldats s'ennuient entre deux offensives". L'état-major pour leur remonter le moral leur propose alors des activités sportives militaires traditionnelles (ramper, marcher au pas...) ce qui n'intéresse guère les Poilus. Mais ceux d'entre eux qui pratiquent une discipline initient leurs camarades. L'encadrement laisse faire.
- Le 1er juillet, la bataille de la Somme marque la deuxième étape. " Les Anglais sortent de leurs tranchées et chargent ballons aux pieds. Le sport construit les individus, porte des valeurs" raconte l'auteur qui fut membre de l'équipe de France de judo.
- Le Chemin des Dames (avril 1917) est également significatif. Alors qu'éclatent des mutineries, une directive du général Pétain confirme la pratique du sport au front "avec des moyens importants".
- L'arrivée des Américains (1917) entraînera l'arrivée de nouvelles disciplines comme le basket, le volley-ball...
Dans les années qui suivent le nombre de clubs sportifs en France augmente considérablement. La fédération française de football est créée en 1919. Celles de rugby et d'athlétisme l'année suivante.

lundi 24 novembre 2014

Paroles d'honneur


C'est le titre du dernier ouvrage de Paul Barril, publié par les éditions Télémaque et L'Essor de la gendarmerie (1). Le cofondateur du GIGN livre là sa vérité, notamment sur l'attentat à Kigali, le 6 avril 1994, contre le Falcon qui transportait le président rwandais Juvénal Habyarimana (et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira). Attentat qui déboucha sur un génocide au Rwanda qui fit 800.000 morts majoritairement Tutsis. Pour lui -qui était proche du président assassiné et qui fut mandaté par sa veuve pour mener une enquête sur les conditions de l'attentat- seul le FPR (Front patriotique rwandais) du président actuel Paul Kagamé a pu mener cette opération. C'est une thèse que M. Barril soutient depuis de nombreuses années. Des ONG ont, elles, demandé à la justice sa mise en examen, l'accusant d'avoir fourni des armes aux génocidaires. 
Par ailleurs, interviewé dans le numéro de décembre de l'Essor de la gendarmerie il explique que "sans le GIGN et la cellule élyséenne, j'aurais sans doute fini ma carrière comme commandant de groupement, colonel ou général. Et çà, je le regrette..." Aujourd'hui, atteint de la maladie de Parkinson Paul Barril vit à Londres.

(1) 19,90 € disponible en librairie à partir du 12 décembre.

samedi 22 novembre 2014

L'Ordre du Canada



C’est la plus haute distinction du pays. 42 Canadiens l'ont reçue vendredi. Créée en 1967 pour reconnaître « des réalisations exceptionnelles, le dévouement remarquable d’une personne envers la communauté ou une contribution extraordinaire à la nation ». Distinction qui comprend trois grades : membre, officier et compagnon, le plus élevé. La reine Elisabeth II est la souveraine de l’Ordre dont le chancelier est le gouverneur général en poste. 

Médaille de compagnon
 L’insigne a la forme d’un flocon de neige à six pointes. Au centre, une feuille d’érable entourée d’un anneau rouge sur lequel figure la devise de l’Ordre : desiderantes meliorem patriam, « ils veulent une patrie meilleure ». Depuis sa création plus de 6000 personnes ont, expliquent les Canadiens, « été investis ».