jeudi 28 février 2013

Légion étrangère, les futurs chefs de corps de l'été 2013

Le 1er REC, les 1er et 2ème REG, le 3ème REI, le 4ème RE, la 13ème DBLE et le DLEM changeront de chef de corps cette année. A Orange (1er régiment étranger de cavalerie), le lieutenat-colonel Rémi BOUZEREAU (EMAT), remplacera le colonel Jean-Christophe BECHON.
A Laudun (Gard), c'est le colonel Alexandre COULET (EMAT) qui succédera au colonel Olivier GOMBEAUD à la tête du 1er régiment étranger de génie. A Saint-Christol (Hérault), le colonel Jean REUSSNER (EMAT) dirigera le 2ème régiment étranger de génie, prenant ainsi la succession du colonel Frédéric BONINI. Après deux ans également à la tête du 3ème régiment étranger d'infanterie (Guyane), le colonel Alain LARDET est remplacé par le lieutenant-colonel Alain WALTER, qui commande pour quelques mois encore, l'EMIA à Coëtquidan. Le régiment de formation de la Légion (Castelnaudary, Aude) sera, lui, dirigé par le colonel Marc LOBEL,actuellement cadre-professeur (instructeur) à l'Ecole de guerre. Il succèdera au colonel Yann TALBOURDEL.
Le nouveau "patron" de la 13ème DBLE est le colonel Nicolas HEUZE, jusqu'ici au corps de réaction rapide (CRR-FR à Lille). Le régiment, compagnon de la Libération, stationné aux Emirats arabes unis (EAU) est dirigé depuis deux ans par le colonel Tony MAFFEIS. Enfin à Mayotte, après deux ans de commandement, le colonel Thibault O'MAHONY sera remplacé par le lieutenant-colonel Jean de MESMAY (ENSOAT, Saint-Maixent).

mercredi 27 février 2013

Le Mali à Paris


Un débat sur l’avenir du Mali se déroulera aujourd’hui, à partir de 16h30, à l’assemblée nationale, à la demande de la commission des affaires étrangères. Débat qui ne fait pas l’unanimité : « Cette question est-elle d’actualité alors que la situation n’est pas stabilisée sur le terrain ? » s’interrogent certaines voix de la commission de la défense. Le président de l’assemblée nationale malienne Younoussi Traoré, en visite en France, sera présent dans l’hémicycle.
Sur le terrain, un "attentat-suicide" à la voiture piégée aurait fait, hier soir, sept morts à Kidal (1500 kms de Bamako),dont le kamikaze. Cette région abrite le massif des Ifoghas où sont retranchés depuis plusieurs semaines des islamistes.

 

mardi 26 février 2013

"Beaucoup de morts" au Mali

Ce n'est qu'une confirmation qui est venue, ce matin, du ministre de la défense : "Les combats au Mali font beaucoup, beaucoup de morts jihadistes" a déclaré Jean-Yves Le Drian, sur RTL. Un autre source ajoute : " Je suis impressionné par le niveau des pertes des narco-djihadistes ".  Aucune estimation n'est avancée. 
"D'un autre côté" confie un proche du dossier, "les militaires tchadiens ont enregistré des pertes importantes. C'est la guerre qui est menée au Mali et personne ne peut plus reculer !". L'état-major tchadien annonce, ce mardi matin, le chiffre de 23 tués.

dimanche 24 février 2013

Algérie. Une trentaine de terroristes présumés abattus depuis le 1er janvier

Hier,  le président algérien  Abdelaziz  Bouteflika a, une nouvelle fois, rendu hommage aux services de sécurité qui ont mené l’assaut, le mois dernier, d’In Amenas. « Nous sommes confrontés à d’autres défis. Notre sécurité est mise en danger par la situation au Mali à notre frontière sud par des manifestations sporadiques d’un terrorisme que nous n’avons cessé de combattre ». Selon différentes sources, une trentaine de terroristes présumés auraient été tués dans le pays depuis le début de l’année. L’opération la plus spectaculaire s’est déroulée, vendredi en Kabylie, où huit d’entre eux ont été abattus lors d’une opération menée par l’armée (ANP). Parmi lesquels figure « l’émir » Okacha, de son vrai nom Mimèche Sif Eddine (ex GSPC), Abou Tourab qui aurait « planifié et exécuté plusieurs attentats dans la région de Timezrit » ainsi que d’anciens membres du GIA. Cette opération, rapporte ce matin le quotidien Liberté, « a été minutieusement préparée par les forces de sécurité qui ont exploité des informations fournies par des éléments de soutien aux groupes terroristes ». Parmi leurs victimes, huit policiers, deux militaires, deux enseignants. Au cours de cette opération militaire, un officier aurait été blessé, précise le journal.

vendredi 22 février 2013

Harold Vormezeele, 2ème REP

Pont Alexandre III, Paris, 22 février 2012, 14h30 (photo HW)


Ils sont là malgré l'heure froide. Jeunes, vieux, anciens légionnaires, ex-paras, chasseurs alpins, porte-drapeaux. Des militaires d'active également : des aviateurs, des marins, des terriens. Des sapeurs-pompiers dont les véhicules sont stationnés à proximité. Des hommes, des femmes ; du rang, des sous-officiers, des officiers, des généraux. Beaucoup de civils aussi. On porte les gants blancs ou on salue mains nues. La dépouille du sergent-chef Harold Vormezeele, tué mardi au Mali, traverse le pont Alexandre III. Au-dessous, sur la Seine, les bateaux-mouches transportent quelques touristes emmitouflés. Une cérémonie officielle se déroulera ensuite aux Invalides. Où il sera entouré des siens.


mardi 19 février 2013

Un légionnaire du REP tué au Mali

crédit : Sirpa

Le sergent-chef Harold Vormezeele, du 2ème REP a été tué aujourd'hui au Mali. Ce sous-officier participait avec des commandos parachutistes (GSP) auquel il appartenait, à l'opération Panthère dans le massif montagneux des Iforhas (nord du pays) "où des groupes islamistes se sont retranchés". Lors d'affrontements, qui ne sont pas terminés, ce légionnaire d'origine belge (naturalisé français) a été mortellement touché. Ces combats auraient fait "plusieurs morts" dans le camp des "terroristes", a annoncé en fin d'après-midi François Hollande, en marge d'un déplacement en Grèce.Chiffre estimé à "plus d'une vingtaine" par l'état-major des armées. Le président de la République a par ailleurs indiqué que les forces françaises se trouvaient " dans la dernière phase de l'opération". Objectif : "aller jusqu'au bout, c'est-à-dire l'arrestation des derniers chefs ou groupes terroristes qui demeurent à l'extrême nord du Mali. Entre 2001 et 2013, neuf légionnaires ont été tués en Afghanistan,en Côte d’Ivoire et au Mali.

dimanche 10 février 2013

Camerone, d'André Paul Comor


Je devais avoir dix ou onze ans. A cette époque, mon père qui me racontait souvent sa Légion - me parlant systématiquement du prince Aage de Danemark et d’Amilakvari ainsi que d’hommes anonymes qu’il côtoya durant ses seize années passées en Afrique du nord et en Indochine- prononça le nom de Camerone. Ce lieu m’avait intrigué. Je crois lui avoir demandé de répéter. Il me dit de m’asseoir et lui, par habitude peu disert, m’expliqua la campagne du Mexique, le combat de la 3ème compagnie du régiment étranger, la résistance forcenée des légionnaires, Danjou, sa main…J’avais, je m’en souviens, manifesté beaucoup d’intérêt. «  Nous irons à Aubagne, un 30 avril pour que tu comprennes » me proposa-t-il. Nous ne le fîmes jamais. J’oubliais. Jusqu’à que beaucoup plus tard, j’écrive sur la Légion étrangère et me rende compte que l’épisode était devenu légende, mythe. Le Camerone d'André-Paul Comor (Taillandier) sorti il y a quelques semaines, avec la rigueur que l’on connait à l’auteur, m’a rappelé ce souvenir de découverte du combat mexicain. L’une des forces de cet ouvrage est de fournir, au-delà du récit militaire, des informations précises sur les dispositions tactiques prises alors par le capitaine Danjou. Un autre intérêt de ce livre, et pas le moindre, est d’expliquer « l’invention », la ritualisation, la « sanctification » de Camerone. Une très bonne idée éditoriale alors que l’on s’apprête, en 2013, à célèbrer le 150ème anniversaire de la bataille. Ouvrage qui précède un dictionnaire (très attendu) que A.P.Comor a consacré à la Légion étrangère et dont la sortie est annoncée le 21 mars (1).


(1)   « Légion étrangère. Histoire et dictionnaire », Pobert Laffont, collection Bouquins, comportant 800 notices et articles. 56 contributeurs, français et étrangers y ont participé.