mercredi 19 décembre 2012

Attribution Légion d'honneur

Le Premier ministre pourra attribuer dans un délai d’un an, la Légion d’honneur aux personnes tuées ou blessées dans l’accomplissement de leur devoir et « reconnues dignes de recevoir cette distinction ». Ce décret présenté ce matin en conseil de ministres par Jean-Marc Ayrault permet de répondre à des actualités récentes (ainsi les victimes militaires de Mohamed Merah). Ce texte  modifie également le délai pendant lequel le ministre de la défense pourra, dans les mêmes conditions, attribuer la médaille militaire aux militaires et assimilés non officiers.
Au cours de ce même conseil Rose-Marie Antoine, a été nommée directrice générale de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Cet administrateur civil remplace le préfet Rémy Enfrun qui dirigeait l’ONAC depuis 2007.

dimanche 16 décembre 2012

Un adjudant-chef qui avait tenté de stopper Merrah devant le 17ème RGP, témoigne

Exclusif : La Dépêche du midi

C'est place de la Liberté à Castelsarrasin que la sous-préfète a remis une décoration rare, la médaille d'argent pour acte de courage et dévouement à l'adjudant-chef J.-L. Ce dernier très ému pensait à ce moment-là aux deux victimes de Merah./Photo DDM, M - Tous droits réservés. Copie interdite.
C'est place de la Liberté à Castelsarrasin que la sous-préfète a remis une décoration rare, la médaille d'argent pour acte de courage et dévouement à l'adjudant-chef J.-L. Ce dernier très ému pensait à ce moment-là aux deux victimes de Merah./Photo DDM, M () 
C'est place de la Liberté à Castelsarrasin que la sous-préfète a remis une décoration rare, la médaille d'argent pour acte de courage et dévouement à l'adjudant-chef J.-L. Ce dernier très ému pensait à ce moment-là aux deux victimes de Merah./Photo DDM, M
Il aurait pu mourir, comme ses camarades. Mais, n'écoutant que son courage, il a tenté de rattraper le tueur au scooter, Mohammed Merah, qui ce jour-là, a froidement exécuté deux de ses compagnons, et blessé un troisième.
Jeudi soir, à Castelsarrasin, l'adjudant-chef J. L. (1) s'est vu décerner la médaille d'argent pour acte de courage et de dévouement. Le jeune militaire avait les larmes aux yeux, lorsque la sous-préfète Myriam Garcia qui lui a remis son insigne au nom du ministre de la Défense. Jusqu'à ce jour, l'adjudant-chef n'avait jamais raconté son histoire. Et pour cause…

Il assiste au meurtre des ses camarades du 17e RGP

Il est l'un des témoins clé de la triste affaire Merah. Ce Castelsarrasinois de 31 ans n'avait jamais évoqué cette tentative courageuse pour stopper le terroriste lors du double meurtre de Montauban, le 15 mars 2012. C'est très affecté que le sapeur, natif de l'Aube, nous a confié ses sentiments peu après avoir reçu sa distinction.
«Excusez-moi, je suis très ému… Je pense à mes deux camarades qui sont morts devant moi (Mohamed Legouad et Abel Chennouf, deux «paras» du 17e RGP de Montauban, N.D.L.R.)»lâche-t-il en reprenant sa respiration.
La tragédie s'est déroulé le 15 mars à 14 h 30. L'adjudant-chef se rend à Montauban pour rendre visite à un ami à lui, militaire au 17e régiment du génie parachutiste. C'est à ce moment qu'il assiste en direct à la tuerie de Montauban perpétré par Mohamed Merah. «Je suis arrivé au moment où le tueur tirait ses derniers coups de feu», se remémore-t-il. Sans arme et au péril de sa vie, le caporal-chef décide de partir à la poursuite du tueur au scooter. «Je n'ai pas réfléchi. Je me suis mis à lui courir après pour tenter de le faire tomber de son deux-roues et de l'arrêter.» Une vaine tentative d'une rare audace qui n'empêche pas le militaire castelsarrasinois de revenir sur les lieux du crime pour prodiguer aux victimes encore en vie un massage cardiaque. «J'étais au mauvais endroit, au mauvais moment… Je suis marqué à vie par cette histoire» lâchait-il dans un dernier souffle en livrant ce témoignage inconnu sur l'affaire Merah.
(1) À la demande de l'intéressé et pour des raisons évidentes de sécurité, nous avons conservé l'anonymat du récipiendaire.

 

vendredi 7 décembre 2012

007 au Luxembourg

Toute la semaine, plus aucun exemplaire du Lëtzebuerger Land n’était disponible chez les marchands de journaux luxembourgeois. L’hebdomadaire révélait dans sa dernière livraison que le grand-duc Henri, « aurait des contacts permanents » avec les services de renseignement britanniques. De quoi interpeller et passionner les habitants d’un pays généralement avare de confidences. Mais qui a toutefois son lot « d’intrigants », pour reprendre le titre de l’enquête de nos confrères. Sur quoi s’appuie cette « révélation » ?
En 2008, le chef du Service de renseignement de l’Etat luxembourgeois aurait transmis l’information à son Premier ministre, Jean-Claude Juncker. Mais Mario Mille, responsable du SREL, aurait enregistré la conversation, explique l’hebdomadaire qui en publie les détails, à l’insu du chef du gouvernement en utilisant « une montre-bracelet cachant un dispositif d’enregistrement ». L’information que l’ex-chef du SREL (2003-2010) estime fondée sur « des rapports crédibles » reposerait, en particulier, sur l’enregistrement clandestin d’une conversation au palais grand-ducal entre Henri de Luxembourg et le Premier ministre. Celui-ci aurait pu être réalisé en 2005 ou 2006. Jean-Claude Juncker dirige le gouvernement de son pays depuis décembre 2005.

jeudi 6 décembre 2012

Obsèques du général Jacques Lemaire



Elles seront célébrées demain aux Invalides. Samedi, ce visage familier de la Légion étrangère s'est éteint à l'âge de 89 ans. Officier issu de la promotion Victoire de l'EMIA Coetquidan (du 03.07.1945 au 31.12.1945), il fut officier au 2ème BEP en Indochine puis s'occupa de communication auprès du général Massu en Algérie (1957). Jacques Lemaire commanda plus tard à Toulouse la 11ème division parachutiste (1979-81). Il quitta l'armée avec quatre étoiles.
Ses obsèques se dérouleront le jour où la Légion étrangère célèbre le 50ème anniversaire de son arrivée au camp de la Demande à Aubagne (devenu quartier Vienot), après avoir quitté Sidi-Bel-Abbès.

mardi 4 décembre 2012

Légion étrangère. Le nouveau "padre" d’Aubagne

Il s’appelle Benoist GALVAN et remplace le père LALLEMAND, figure de l’institution qui a pris ses quartiers à Puyloubier (IILE), après avoir célébré un dernier office, le 18 novembre dernier à Aubagne (commandement Légion étrangère et 1er régiment étranger). Agé de quarante et un ans, prêtre depuis 2000, le nouveau padre a commencé par exercer dans la paroisse de Saint-Maixent-l’Ecole (Deux-Sèvres), avant de « basculer », selon son expression, en 2002 vers l’aumônerie militaire. Il a passé ces dix dernières années chez les chasseurs alpins. Avant de rejoindre la Légion, à la fin octobre, le père Galvan a d’effectué un séjour de quatre mois au Tchad.

samedi 1 décembre 2012

DPSD et conséquences, Légion étrangère

Mouvement  favorable aux "terriens", à la suite de l'arrivée du général BOSSER à la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense) qui y a remplacé le général Antoine CREUX, devenu n°2 de l'armée de l'air (post du 26 novembre). Le général Jean-Pierre BOSSER jusqu'ici sous-chef d'état-major "performance et synthèse" de l'EMAT aura pour successeur le général Bernard GUILLET. Lui même, ex- sous-chef "plans et programmes" de l'état-major de l'armée de terre cédera son fauteuil au général Francis AUTRAN, directeur de l'école de génie...depuis février dernier. A Angers, arrivera le général Patrick ALABERGERE qui commandait l’état-major de force no 3 (Marseille) depuis...  le 1er août 2012. 
Concernant la Légion étrangère, les premiers échos venus des couloirs de la Défense laissent à penser que le Comle (depuis le 1er septembre 2011), le général Christophe de SAINT-CHAMAS pourrait être reconduit, à l'été 2013, pour une troisième année.